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Sejours cyclistes à Riccione: le paradis du vélo
Le véritable cyclotourisme: ce sont nos séjours cyclistes à Riccione
RICCIONE La légère brise matinale balaie la plage de Riccione, en bordure d’Adriatique. Prise d’assaut par les juillettistes et les aoûtiens, la large étendue de sable fin semble peiner à charmer les visiteurs de cette banlieue chic du grand Rimini en ce mois de mars. Aux premiers rayons d’un soleil déjà printanier, delégers clic clac sonores rompent la quiétude d’une cité que l’on croirait pourtant encore endormie. Ce n’est, cette fois, pas encore le bruit de l’ouverture des transats, mais celui des pédales automatiques qui s’enclenchent au départ de l’hôtel Dory ,des innombrables essaims de cyclistes s’apprêtant à butiner les splendeurs de l’arrière-pays romagnol pour des séjours cyclistes inoubliables. Séjours cyclistes à Riccione c`est par millier que les cyclos s`y sont rendus à l`hôtel Dory avec la Riccione bike asbl.
Si le bord de mer et le bruit des vagues claquant sur les parois rocheuses de la corniche reliant Cattolica à Pesaro constituent une mise en jambes idéale, les mollets se crispent bien davantage lorsque l’on bifurque pour pénétrer l’intérieur des terres. Le mur de béton constitué par les hôtels du bord de mer fait place à d’ondulants champs d’oliviers et des pieds de vigne se laissant abreuver d’une lumière parfois aveuglante.
Les effluves de la nature environnante parfument la sortie d’un léger parfum d’aromates, comme si une assiette de pâtes façon romagnole vous avait été glissée sous le nez… Le terrain d’entraînement de Marco Pantani Les kilomètres et les côtes avalées défilent sans que l’on en prenne conscience et, là où un rictus de douleur devrait tout logiquement habiller les visages de notre petit peloton, ce sont de larges sourires qui s’y dessinent.
Au loin, le début de la chaîne des Apennins sonne comme une invitation pour les grimpeurs. Un terrain où Marco Pantini, icône de toute la région (puisque originaire de Cesenatico) et déifié encore aujourd’hui, s’infligeait les plus pénibles de ses entraînements. La légende du pirate est restée intacte pour une population dont le vélo est, depuis longtemps, la deuxième religion. Soit, le paradis du vélo
Une fois descendu de machine, il fait bon succomber aux charmes de la dolce vita. Installé en terrasse, on se régale du cappuccino (servi avec ses mignardises) de chez Giacomini à Santarcangelo di Romagna, avant de mettre le cap sur la Gelateria Adler (Riccione) pour avaler une énième crème glacée assis sur un banc de la luxueuse et très prisée viale Ceccarini où les coups de sifflet un rien machos claquent au passage des bella gnocca à la démarche demannequin.
Plus tard, le soleil se couche autour d’un verre de lambrusco rosso sur une journée où l’on aurait aimé suspendre le temps.
Q.F. La DH